une larme

C’était une larme.
C’était moi.
Tâche humide inconnu aux yeux des femmes.
Tâche humide, tout simplement.

Cette larme,
C’était ma vie.
Elle est née un jour d’automne.
Pour se terminer dans cette journée infinie.

Un jour,
Une larme a rouler sur ma joue.
S’éloignant de mes yeux doux.

Un jour,
Une larme a rouler sur ma joue.
Pour mourir dans mon cou.

C’était une larme.
C’était une vie.
Mais maintenant, c’est finit.
Je peux enfin déployer mes ailes
Et monter vers le ciel.

Pour devenir ange à mon tour.
Pour vivre enfin ma vie.

Même si ce doit être dans l’infini
D’un ciel qui sera toujours d’un beau gris